Parc National des Cévennes
Texte de Jean Rovet (Inspecteur général du Ministère des affaires culturelles)
Helmut Krackenberger s’est arraché à Paris, voici quelques années qu’il réside non loin, en Ardèche, est une chance pour le Parc National. Il n’a d’ailleurs pas attendu sa création pour parcourir en tout sens, objectifs à l’affut, son territoire.
Ce sont les images-témoins de ses pérégrinations que nous présentons ici, dans le château de Florac en passe de devenir un des centres actifs de l’animation du Parc National
Helmut Krackenberger
Sarrois d’origine, après quatre années de sérieuses études d’ingénieur, le voilà qui bifurque vers la photographie, dont des cours du soir lui ont donné le goût.
L’École des Arts et Métiers de Sarrebruck puis l’école de photo du Dr. Steinert le dotent de solides bases techniques.
A partir de 1957, il parcours l’Europe, particulièrement la Hollande et l’Italie. Agences photographiques, éditions d’art l’emploient ici et là, mais ce sont surtout les musées du Vatican et de Florence qui lui donneront ce goût, et ce sens, du reportage sur les œuvres, et leurs auteurs.
1959 le fait parisien, et bientôt français. Il se consacre aux Musées de France, dont il devient le photographe officiel en 1960. Le Louvre, Versailles, le musée d’Art moderne de Paris l’occupèrent pendant plusieurs années.
En 1965, le Musée de Fabre de Montpellier s’ajoute à la liste: ce lui est l’occasion de découvrir cette partie de la France. L’Ardèche, particulièrement, le retient, le voilà bientôt installé à Aubenas, ou il crée sa propre maison d’édition.
Mais le haut pays le fascine, et ses incursions en Cévennes sont fréquentes. En sorte que, dès sa création, le parc national dispose d’une attachante collection de clichés.
La collaboration devenait immanquable: cette exposition en est le signe.
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