Info/Presse

 

Le Dauphiné Libéré - Aubenas le 10.09.2021

Helmut Krackenberger à l’honneur à la médiathèque

La médiathèque Jean-Ferrat propose de découvrir l’exposition « Scènes de la vie en Cévennes ». Réalisée  par le photographe Helmut Krackenberger, elle donne à voir des portraits pleins de tendresse et d’humanité d’un monde paysan et d’une  époque qui semblent à jamais révolus.

C’est dans les années 1960 que le alors tout jeune photographe a parcouru les Cévennes à la rencontre d’un monde rural est en plein mutation.

Sarrois d’origine, Helmut Krackenberger décide, à l’âge de 21 ans, de se consacrer à la photographie après quatre années d’études d’ingénieur. Après des études à l’Ecole arts et métiers de Sarrebruck, il suit les cours d’Otto Steinert et y acquiert de solides connaissances techniques. En 1959, il s4installe à Paris. Il travaille pou la Réunion des musées nationaux, le musée du Louvre, le Musée d’art moderne de la ville de Paris, réalise les catalogues d’exposition d’artistes comme Giacometti ou Braque et devient photographe pour le château de Versailles puis pour le musée de Fabre à Montpellier en 1965.

Les Cévennes ardéchoises des années 1960.

C’est à ce moment-là qu’il découvre les Cévennes ardéchoises et est immédiatement fasciné par le caractère sauvage et mystérieux de ces paysages. Inspiré par la lecture des « Lettres de Gourgounel » (1966) dans lesquelles Kenneth White relate son installation en Ardèche, l’artiste passe son temps libre à photographier. Ses nombreux clichés illustrent avec émotion ses pérégrinations et font l’objet d’une exposition au Parc National des Cévennes dès sa création en 1970.

Helmut Krackenberger vit désormais en Ardèche et réalise par sa production photographique un important travail de valorisation du territoire.

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Texte d’Isabelle GONZALEZ, le dauphiné libéré – dimanche 28 juillet 2019

Le dernier livre du photographe installé à Ailhon est paru en mai dernier.

Helmut Krackenberger ou l’âme de l’Ardèche révélée

Les clichés d’Helmut Krackenberger parlent, racontent des paysages mais aussi des hommes.

Son dernier ouvrage paru au mois de mai, est consacré au Tanargue.

Helmut Krackenberger a conservé un petit accent trahissant ses origines sarroises.

Pourtant, rares sont ceux qui connaissent et ont sillonné les Cévennes et l’Ardèche comme lui, à l’affût d’une lumière exceptionnelle. Les clichés du photographe qui s’est installé depuis plusieurs années à Ailhon parlent, racontent avec lecoeur des paysages mais aussi des hommes. La première rencontre d’Helmut Krackenberger avec l’Ardèche a eu lieu en 1964. « J’ai débarqué en Ardèche à bord d’une vieille Frégate, avec un ami de Saint-Etienne rencontré à Paris. Cela a vraiment été le coup de foudre. J’étais à Rocles, assis à une terrasse de café et je lui ai dit : « J’ai envie de rester ici ». Le patron a entendu notre conversation et m’a dit « Si vous voulez, j’ai une maison à vendre… » Aussitôt visitée, l’affaire était conclue. « Il n’y avait pas de route pour y accéder, pas d’eau, pas d’électricité. C’était le  rêve ! », se souvient le photographe.

L’Ardèche restera à jamais dans son coeur. Sa vie professionnelle le conduira à retourner vivre à Paris, et même en          Allemagne pendant 27 ans où il créera sa maison d’édition mais un lien indéfectible est né.

Dans sa maison de Rocles de l’époque, le Tanargue lui fait face: « Pour moi, c’était une vraie montagne mystique. Les “Lettres de Gourgounel”, de Kenneth White parues en 1966 m’ont beaucoup inspiré. » Aujourd’hui encore et même plus que jamais, Kenneth White le hante. Son rêve ? « Créer une maison de géopoétique à Valgorge », confie HelmutKrackenberger (lire par ailleurs). Le photographe s’enthousiasme pour ce nouveau projet, qui aboutira certainement,même s’il semble un peu fou.

« Helmut est un rebelle », aime à le qualifier sa femme Christel Siebert, également photographe. C’est en rebelle d’ailleurs qu’il quitte à l’âge de 21 ans, contre l’avis de ses parents, sa Sarre natale, promis à une belle carrière d’ingénieur après avoir fait l’école des arts et métiers de Sarrebruck, pour se consacrer à sa passion : la photographie. Son seul bagage: des cours du soir avec le Dr. Steinert.

Avec un ami, on a photographié des villages entiers.

Pour financer son voyage, il a une belle idée : « C’est l’époque où la Sarre devient allemande. Toute la population a besoin de photos d’identité pour refaire son passeport. Avec un ami, on a photographié des villages entiers. On installait notre studio dans une école. Le curé annonçait notre venue à l’église… »Helmut et son ami gagnent beaucoup d’argent. « J’ai même pu m’acheter une voiture. Une 4CV ! ».

Il débarque à Paris, bien déterminé à percer dans la photo mais s’aperçoit vite que cela va être difficile. Il trouve un petit boulot aux Halles grâce à des connaissances. Au petit matin, en rentrant chez lui, rue de la Seine, il s’arrête souvent au même café où il y a toujours un seul et même client. Ils lient connaissance. Helmut lui fait part de son désir de faire de la photo. « Je peux peut-être fairequelque chose pour vous », lui confie l’inconnu qui lui demande de lui confier un portfolio. Puis il n’en entend plus parler jusqu’au jour où il reçoit une lettre de la direction des musées nationaux du Louvre qui souhaite le rencontrer. Intrigué, il se rend au rendez-vous. Face à lui, c’est l’homme du café, qui lui proposera successivement de travailler au Louvre puis au château de Versailles. C’est une belle époque où il réalise entre autres le catalogue des œuvres de Georges Braque, photographie des banquets avec pour invités Kennedy ou le Shah d’Iran. Puis travaille dans une agence de presse qui verse plutôt dans le people. Il n’y reste pas : « Ce n’était pas moi ».

Se rendant compte qu’il arrive difficilement à vivre de sa passion, il retourne à son premier métier, en tant que chef de chantier, il construit des usines, à Carpentras, à Annonay. Entre-temps, il découvre les Cévennes. Il y passe tout son temps libre si bien que quand le Parc national est créé, il a tout un stock de photos en noir et blanc en réserve. Il est d’ailleurs sollicité pour la première exposition du Parc, puis pour les 20 ans et sans doute l’an prochain encore pour les 50 ans. « On sent sa liberté dans ses photos. C’est une autre démarche. Quand il fait une photo pour la vendre, elle n’a pas la même âme », estime Christel Siebert.

Avec sa femme, Helmut Krackenberger est également l’auteur de toute une série de cartes postales sur l’Ardèche.

Le Tanargue d’H. Krackenberger

Le dernier livre d’Helmut Krackenberger sur le Tanargue est le résultat de deux années de clichés, de photos couleurs récentes mais aussi des photos noir et blanc d’époque, qui replongent le lecteur dans un passé aujourd’hui révolu. Il les a sélectionnées avec soin, les unes après les autres, pour raconter son Tanargue en images, laissant des cases vides pour l’auteur des textes. Ce dernier, Bertrand Priour, qui habite Ailhon comme lui désormais, s’est plié aux exigences de la maquette, de la place très limitée pour développer les thèmes qu’il souhaitait aborder, les paysages époustouflants, ses habitants, la vie paysanne, le présent et le passé, le décor et ses habitants…

Vers la création d’une maison de géopoétique à Valgorge.

Helmut Krackenberger et Kenneth White se sont trouvés tous les deux à peu près à la même période en Ardèche, ont les mêmes contacts, fréquentent les mêmes gens mais ne se sont jamais croisés. Quand Helmut Krackenberger se met en tête de lui faire écrire la préface de son dernier livre, il lui envoie des clichés de leurs connaissances communes : « Dans les trois jours, il m’a donné une réponse positive. » Une amitié – à distance - est née. Les deux hommes devraient se rencontrer pour la première fois fin août, mais ça ne les empêche pas d’avoir déjà un projet commun : « Kenneth White est l’auteur de 56 ouvrages mais son premier livre “Lettres de Gourgounel”, grâce au quel il a été connu mondialement, il l’a écrit dans une ferme ardéchoise. Il a créé des centres de géopoétique dans le monde entier mais ici, où il a débuté, il n’y a rien. Mon rêve, c’est de créer une maison de géopoétique à Valgorge », confie Helmut Krackenberger. Le photographe s’enthousiasme pour ce nouveau projet, qui aboutira certainement, même s’il semble un peu fou.

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LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ | LUNDI 2 AVRIL 2018 

par Bertrand Priour

VIENT DE PARAÎTRE |

“Aubenas la châtelaine” par Helmut Krackenberger

“Aubenas la châtelaine”

Tel est le titre du nouveau livre qu’Helmut Krackenberger publie ce mois d’avril après un travail colossal de recherches, de curiosité, de rencontres et de photographie qui dura trois ans.

Ce titre lui a été suggéré par son ami de longue date, Jean Moulin, ancien maire et député d’Aubenas, l’une des nombreuses personnalités incontournables de la capitale de l’Ardèche méridionale qui ont apporté leur contribution écrite à ce magnifique ouvrage de 240 pages qui comble un grand vide.

En effet, peu de livres parlent d’Aubenas, et encore moins avec autant de passion et d’amour. Les 342 photographies qui composent la trame et le portrait de la ville sont tout simplement somptueuses.

Certes, d'aucuns diront que c'est toujours le cas des images créées par ce grand photographe, élève d'Otto Steiner, qui a croisé le chemin de grands artistes comme Alberto Giacometti ou Georges Braque pendant son travail pour les Musées Nationaux. Avec son regard d'esthète, il sublime également les grands paysages de la Mer Morte, des Cévennes et du Mont Tanargue qui domine au loin le bassin d’Aubenas.

Mais pour qui croit connaître Aubenas, les photographies d’Helmut Krackenberger et les textes aux sujets et styles variés d’auteurs comme Patrick Cortès, Carole Dumas, Pierre Ladet, Jean Moulin ou Yves Paganelli permettent de découvrir les richesses insoupçonnées de la capitale de l’Ardèche méridionale.

Ainsi le photographe, accompagné de ses auteurs et amis, invite le lecteur à le suivre pour une promenade dans l’histoire et la vie d’Aubenas, évoquant ses monuments et sites incontournables ou parfois discrets et méconnus, ses grandes figures du passé, ses marchés, ses festivités. Il met aussi en lumière tout ce et tous ceux qui font battre le cœur delà cité : la vie scolaire, la culture, les industries et commerces originaux, la gastronomie, les événements sportifs, sans oublier les indispensables équipements de santé.

LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ | Juillet 2015

Exposition Photo à la salle de la Tribune d'Ailhon

du 9 au 30 août 2015

Texte de Bertand Priour

L’Ardèche, par amour

Du 9 au 30 août, à la Salle de la Tribune, près de l’église d’Ailhon, Christel Siebert et Helmut Krackenberger exposeront « l’Ardèche cévenole » qu’ils aiment, connaissent et photographient depuis très longtemps. Pour lui, cet amour a commencé fin des années 60 quand il habitait Paris où il avait eu comme voisin de palier l’énigmatique et excentrique photographe américain Weegee. Un weekend de Pentecôte, assis avec un autre ami à la terrasse d’un café à Rocles, il décide de rester en Ardèche.


A Paris, Helmut Krackenberger rencontre Christel Siebert. Ou plutôt, ce sont leurs deux appareils photos 6 x 6 identiques qui créent leur rencontre. 


Puis Helmut Krackenberger crée une société d’édition en Allemagne, travaillant pour un quart avec d’autres grands photographes comme Jeanloup Sieff, Ernst Haas, David Hamilton ou Lucien Clergue. Pour un livre publié en 1996, Helmut Krackenberger recevra le prestigieux Prix Kodak, devançant plus de 250 candidats.


Mais l’Ardèche n’est jamais loin. Christel Siebert s’y installe dans les années 80, et Helmut Krackenberger fera pendant des années plusieurs voyages mensuels entre l’Allemagne et les Cévennes, avant de s’y installer définitivement au tournant du millénaire.


Car leur sujet de prédilection, c’est surtout les montagnes ardéchoises et lozériennes. Helmut Krackenberger a d’ailleurs participé à la création du Parc National des Cévennes en 1970, à Florac. Et en 1974, il fait aussi partie des fondateurs de l’Association Vivante Ardèche, à Vogüé. Ces deux institutions proposeront deux grandes expositions de ses photographies.


Cet été, à Ailhon, ce sont les regards croisés et amoureux des deux photographes complices que l’on pourra découvrir. Deux regards à la fois proches et complémentaires. S’ils repèrent les lieux ensemble le plus souvent, ils les montrent ensuite chacun avec sa sensibilité et sa manière. Helmut Krackenberger aime anticiper les cadres et la lumière. Dans la mesure du possible car la nature reste maîtresse… Christel Siebert quant à elle cherche plus à capter des ambiances, des atmosphères. L’exposition proposera ainsi de grands paysages d’Helmut Krackenberger, où d’immenses ciels incroyables dominent des chaines montagneuses quasi fantastiques, et des vues plus intimes de Christel Siebert, où les lacs et forêts révèlent toute leur féérie. Deux visions complémentaires, dont la frontière est parfois à peine perceptible, comme le montrent certaines images aux thèmes approchants.

Dauphiné Libéré 2008

Texte de Gérard Prat

Un beau livre vient de paraître. 42 pages de texte écrit par Philippe Lemaire, 110 pages de photos prises par Helmut Krackenberger.

Le livre est édité dans une collection prestigieuse, « Les Vivaroises » ; Les auteurs le dédicaceront mardi 12 août à la librairie Marquand à Aubenas.

Ce livre est né de deux rencontres. D’abord celle d’un écrivain avec un photographe. L’écrivain, c’est Philippe Lemaire, grand reporter à FR3 Rhône-Alpes il fait un jour la rencontre d’un photographe connu vivant près d’Aubenas. Il découvre des photos restées inédites, et propose d’écrire un texte sur ces photos, en vue de les publier.

Le photographe, c’est Helmut Krackenberger. Né en Sarre, il parcourt l’Europe et la France, puis se fixe près d’Aubenas en 1971. Là, il renouvelle l’art de la carte postale. Il délaisse les sites de « l’Ardèche pittoresque » et montre la beauté cachée des paysages, des hameaux et fermes des Cévennes au moyen de la couleur et plans très larges. Mais il photographie aussi d’autres sujets qu’il ne publie pas. La proposition de Philippe Lemaire lui convient.

La seconde rencontre, c’est celle des auteurs et de leur projet avec un éditeur qui accepte de marcher dans l’aventure. L’éditeur, c’est La Fontaine de Siloë, ou plus précisément la directrice de la collection « Les Vivaroises », Françoise Vaux. Apparue il y a quelques années, cette collection est déjà riche puisqu’on y trouve « Arbre aux sept vies », « L’Ardèche terre des châteaux » et tout récemment « Païolive ».

Comment le livre est-il construit ? D’une part, quatre textes brefs écrits par Philippe Lemaire. Ont-ils un lien entre eux ? « Si on veut à tout prix qu’il existe un lien entre les textes, finit par avouer l’auteur, c’est celui de la vie, du temps qui passe ».

D’autre part, quatre cahiers de photos prises par Helmut Krackenberger. Des photos inédites, en noir et blanc, en partie des portraits, en partie des scènes de la vie quotidienne. Des photos qui ressemblent à celles de Michel José, la couleur en moins. La comparaison fait sourire « Kracken ». « C’est vrai que nos photos se ressemblent, mais c’est moi qui ai encouragé Michel José à sortir de son studio d’Annonay et à photographier la vie ». Les photos n’ont pas de rapport direct avec les textes. Et pourtant des lecteurs sont persuadés que telle photo illustre bien tel passage du texte, et que cela a été voulu.

A vous de vous faire une opinion en lisant et en regardant « Cévennes au cœur ». Puis de confronter cette opinion avec celle des auteurs à l’occasion de la dédicacez.

Krackenberger Helmut

Genre : France sud  - Première publication : 01/06/2003

Avec cette part  insolence qui la rend à la fois énigmatique et grande, la photographie préserve du néant ce fragment d'intimité qui transforme la surprise d'un regard en un instant de bonheur universel. Elle a l'instinct du temps ! Elle appartient à cette région du silence où la fulgurante d'un visage, la vibration lumineuse d'un paysage viennent arracher l'homme au flamboiement nocturne du vide. Grâce à la magie complice du photographe, c'est l'émotion parfois un peu raide, parfois souriante de la vie qui se fige en un temps qui n'appartient jamais plus qu'à elle. Cependant devant de telles rencontres immobiles et hasardeuses, qui n'a jamais éprouvé l'envie ambiguë de tourner la clé du mécanisme, comme il en existait autrefois à l'intérieur de ces jouets de tôle colorée qui avançaient de leur démarche chaotique en illuminant l'enfance, et de remettre le mouvement en marche ? Qui n'a jamais ressenti ce trouble mystérieux devant l'interrogation muette d'un regard, et le désir de reconstruire son histoire, de réinventer son destin ? Ainsi une photographie peut-elle stimuler la dramaturgie de l'imaginaire, inciter au récit. Quand elle a la puissance, la beauté et cette insigne différence qui s'appelle le talent et qui marque de son sceau les milliers de clichés qu'Helmut Krackenberger a ramenés d'une exploration au cœur des Cévennes qui dure maintenant depuis plus de vingt ans, la quête de ce mystère devient un jeu d'enfant. Ses photographies ont, en effet, cette tendresse à fleur de mémoire, à la fois bouleversante et douce, qui n'appartient qu'aux mondes révolus, aux nostalgies apaisées. Le livre Cévennes au cœur est né de cette envie de réinventer avec des mots et dans la totale liberté de la fiction le destin de ces hommes, de ces femmes et de ces paysages qui ont un jour croisé sa route.

Fachzeitschrift "Boss" Allemagne - article du 11/12/98

Hersteller Edition Krackenberger

Zeitlos schöne Dinge schaffen


Seit 27 Jahren ist die Edition Krackenberger, in Höchberg bei Würzburg, mit ihren stilvollen Fotogrußkarten ein treuer Fachhandelslieferant. Das Unternehmen will jetzt mit einer eigenen Außendienstmannschaft die PBS-Fachgeschäfte noch besser betreuen. Das Unternehmen Edition Krackenberger hat in diesem Jahr einen entscheidenden Schritt gewagt: Statt der selbständigen Handelsvertreter werden bis Ende 1998 acht eigene Außendienstmitarbeiter Deutschlands Fachhandel mit den stilvollen Fotogrußkarten versorgen. Mit dieser Maßnahme soll für mehr Kontinuität in den Handelsbeziehungen von Hersteller und Handel gesorgt werden. Auch sollen die Besuchsfrequenzen wesentlich kürzer werden. Helmut Krackenberger, Gründer und Inhaber des Unternehmens, hofft, daß seine Gebietsrepräsentanten einen Besuchsrhythmus von vier bis acht Wochen erreichen. Rund 60 Prozent seines Umsatzes macht das in Höchberg bei Würzburg gelegene Unternehmen im PBS-Fachhandel, 30 Prozent der Grußkarten werden im Buchhandel verkauft und zehn Prozent im Floristik-Fachgeschäft und anderen Verkaufsstellen. In Höchberg betreuen vier Mitarbeiter die Verwaltung sowie den Versand von zwölf bis 15 Millionen Karten pro Jahr. Alle Aufträge, die morgens eingehen, werden noch am gleichen Tag bearbeitet und abgeschickt. Helmut Krackenberger Arbeit auch eng mit den beiden großen Genossenschaften zusammen: Seit 17 Jahren ist er Vertragslieferant von Soennecken, Büro Actuell und Ewepa.


Grenzüberschreitungen


Das vereinte Europa ist erst seit wenigen Jahren in aller Munde, aber Helmut Krackenberger ist schon seit vierzig Jahren ein Grenzgänger. 1959 geht er nach Frankreich – er will lediglich ein paar Monate dort verbringen, um sein Französisch aufzubessern – und ist geblieben. Innerhalb weniger Jahre wird er in Paris offizieller Fotograf des Louvre und wird schließlich Leiter der Fotoabteilung der Réunion des Musées Nationaux und ist damit verantwortlich für alle staatlichen Museen Frankreichs. In den 60er Jahren kommt er das erste Mal in die Gebirgslandschaft der Cevennen und verliebt sich sofort in diesen Landstrich. Schließlich wählt Krackenberger hier seinen Wohnsitz und gründet 1971 in dem kleinen Ort Aubenas das Unternehmen Edition Krackenberger. Erst 1978 entsteht die deutsche Niederlassung bei Würzburg. 1995 zieht er von Maidbronn nach Höchberg, beides direkt bei Würzburg gelegen, und verfügt nun über wesentlich größere Räumlichkeiten. Diese sind auch dringend nötig, da das Geschäft floriert. Mittlerweile erwirtschaftet die Firma 50 Prozent des Umsatzes in Deutschland, 25 Prozent in Frankreich und das letzte Viertel des Umsatzes wird im europäischen und außereuropäischen Ausland gemacht. Bereits seit 25 Jahren exportiert die Edition Krackenberger ihre Gruß- und Postkarten in fast alle europäischen Länder.


Zeitlose Motive


Der gelernte Fotograf Helmut Krackenberger arbeitet mit dem Ziel "zeitlos schöne Dinge zu schaffen". Er will Produkte herstellen, die den modischen Trend überdauern. "Eine Marke baut man auf mit Talent, Durchsetzungsvermögen und Ausdauer. Nicht aber mit kurzlebigen Trends und spektakulären Eintagsfliegen", bringt er sein Anliegen auf den Punkt. Diese Zielvorgaben in die Tat umzusetzen ist ihm gelungen, denn nicht wenige seiner Bestseller sind bereits 20 Jahre alt. Er steht zwar selbst am liebsten hinter der Kamera, und rund 60 Prozent aller Motive stammen von ihm, aber er arbeitet schon lange erfolgreich mit renommierten Fotografen wie z. B. Prof. Harald Mante, David Hamilton, Fritz Dressler und Josef Bieker zusammen. Die Vielfalt der Motive kennt keine Grenzen: Landschaften zu allen Tages- und Jahreszeiten, Blumen, Bäume oder verspielte Katzen und temperamentvolle Pferde berühren den Betrachter. Stimmungsvolle, aber oft auch alltägliche Augenblicke, werden behutsam eingefangen. Krackenberger hat sich vor allem im Ausland einen Namen mit seinen Stadtansichten gemacht – ob Stockholm, Jerusalem oder andere Stätten des biblischen Israel und die Provence – die Motive zeigen diese Orte von einer ganz besonderen Seite. Auf Bildpostkarten und Grußkarten mit Umschlag, Midi- und Mini-Doppelkarten oder Piccolo-Klappkarten sind rund 2500 verschiedene Motive gebannt, mehr als zwei Millionen Karten liegen ständig auf Lager. Für die attraktive Präsentation im Fachgeschäft bietet der Hersteller Drehständer für den Boden oder die Theke sowie Wanddrehsäulen, die abgestimmt sind auf die unterschiedlichen Formate der Grußkarten.

Buntes Jerusalem
 
Von Olaf Krohn
"DIE ZEIT" 5. Mai 1995 -19/1995

Après avoir conquis Jérusalem-Est lors de la guerre des Six-Jours, Israël a fait de la ville unie sa capitale en 1980. Depuis lors, Jérusalem est devenue une métropole moderne tout en restant une ancienne ville levantine. Ceci est documenté dans le livre illustré à succès Jerusalem - Die Heilige Stadt (Jérusalem - la ville sainte) de Rudolf Radke (avec 75 photos couleur de Helmut Krackenberger, Verlag Herder, Freiburg, 68 Mark). Le photographe Krackenberger montre les policiers et les soldats omniprésents en gilet pare-balles, qui assurent une paix tendue et symbolisent en même temps la discorde de la région, ainsi que les marchés dans le sinueux quartier musulman ou le patriarche grec orthodoxe bénissant les fidèles. De nombreux clichés reflètent l'étroite coexistence (et l'opposition) des religions, comme on n'en trouve nulle part ailleurs dans le monde.

Les textes du correspondant de télévision Radke et les images d'Helmut Krackenberger placent ce qui est montré dans un contexte plus large et approfondissent la compréhension de cette ville complexe. L'essai introductif est une chronique de Jérusalem aussi concise que brillante. Le photographe nous rappelle que dans la lutte acharnée pour la paix au Moyen-Orient, la question la plus difficile n'a même pas encore été négociée : à qui appartient Jérusalem ?

PPS Mai 1990

La carte de vue est une question de vue.

Un grand art photographique dans un petit format. Avec ce concept, Edition Krackenberger (Rimpar-Maidbronn) a conquis le marché ces dernières années. Ces cartes combinent la joie de regarder, le plaisir des formes et des couleurs, la nature et l'architecture avec une grande qualité.

Des photographes de renommée internationale y publient des chefs-d'œuvre qui ne sont plus l'apanage d'expositions photo exclusives. Krackenberger présente constamment les dernières œuvres d'un photographe de premier plan. Les cartes postales séduisent non seulement par leurs motifs sophistiqués, mais aussi par leur finition technique de haute qualité, qui repose sur le savoir-faire des meilleurs lithographes et imprimeurs d'Europe.

Toutefois, une technique parfaite ne peut à elle seule permettre de percer les secrets de l'harmonie et de la grâce de la nature. Il n'est certainement pas facile de peindre le tableau d'un paysage en 16 coups de pinceau photographiques. C'est une tâche délicieuse pour le photographe comme pour l'éditeur, non seulement de sélectionner les meilleurs clichés parmi l'abondance de matériel, mais aussi de faire ressortir le caractère particulier, l'âme d'une ville, d'une île, d'un paysage.

La déclaration d'amour photographique de Josef Bieker pour Sylt, par exemple, montre ce qui se cache derrière la philosophie de l'Edition Krackenberger. Qu'il montre la beauté élégiaque de l'île dans de larges plans de paysages, qu'il découvre des détails attachants ou qu'il se délecte de motifs et de couleurs nostalgiques : Des perspectives très individuelles se mêlent toujours harmonieusement pour créer un portrait valable. Le Sylt de Bieker, les impressions de la mer du Nord de Fritz Dressler ou la redécouverte d'une ville, Francfort-sur-le-Main : chacun retrouvera son île, sa mer, sa ville. Une preuve suffisante que le voyage photographique sur les ailes de la poésie vaut toujours la peine.

Les séries de l'Edition Krackenberger se passent de textes et de slogans. Ils parlent leur propre langage, avec des motifs ludiques et mélancoliques, rêveurs et joyeux, offrant le cadre idéal pour coucher sur le papier des vœux et des pensées pour les êtres chers. La carte postale - nous revenons ici au sens littéral : la vision très personnelle, l'interprétation, le monde vu à travers les yeux d'un artiste. Le spectateur y retrouvera beaucoup de sa propre expérience, découvrira des choses familières et n'échappera certainement pas à la poésie.

Les exemples exquis d'art photographique contemporain présentés dans l'édition Krackenberger sont réservés à un cercle spécial, tant dans le commerce que parmi les acheteurs. Les exigences élevées de l'édition sont documentées dans le cercle des clients de longue date pour lesquels la qualité des produits vendus est le principe le plus élevé. La perfection est également évidente dans le marketing d'Edition Krackenberger. Une société de vente nouvellement créée assure désormais le contact rapide et simple avec les clients. La flexibilité et la coopération dans un esprit de partenariat sont de la plus haute importance. Avec des collections sur mesure, chaque revendeur peut satisfaire ses besoins spécifiques et réagir avec souplesse aux souhaits de l'acheteur. Des conseils d'experts sont fournis par le personnel de terrain d'Edition, qui visite une base de clients fixe toutes les six à huit semaines. L'achat sans risque sur la base d'échantillons originaux ainsi que la livraison immédiate montrent que les produits artistiques et le traitement professionnel peuvent aller de pair.

Avec ses dispositifs de vente bien conçus, l'Edition Krackenberger offre des possibilités de présentation individuelles pour ses séries de cartes. Trois présentoirs de cartes sont mis gratuitement à la disposition des professionnels. Le présentoir rotatif mural peut contenir 800 cartes, tandis que le présentoir rotatif au sol affiche 1875 cartes d'art en petit format. Enfin, avec 400 cartes, le présentoir de comptoir, le "Benjamin" du trio, regorge de miniatures fascinantes

Traduit de l'allemand

 

Grafischer Bund Hannover E.V.

10. Februar 1988

Kalenderausstellung 1988 in Hannover

Sehr geehrte Damen und Herren,

es ist uns eine Freude, Ihnen mitteilen zu dürfen, dass Ihr Kalender

Jerusalem

bei der Bewertung durch die Besucher der hannoverischen Kalenderausstellung vom 7. bis 13. Januar sowie auch durch die Mitglieder des Graphischen Bundes Hannover e.V.

in der Gruppe "Fotokunst" den 2. Platz

errang.

Herzlichen Glückwunsch!

Ihr

Graphischer Bund Hannover e.V.

Fritz Krakowitzky

1. Vorsitzender

Vogel-Druck-Würzburg

10. Februar 1988

überraschend, aber trotzdem erwartet erreicht uns heute eine sehr erfreuliche Information.

Bei der Kalenderausstellung 1988 in Hannover haben wir in der Sparte Fotokunst den 2.Platz errungen mit dem gemeinsamen Kalender "Jerusalem".

Ich freue mich, Ihnen dies mitzuteilen zu können. Auch die Reaktion aus unserer Kundschaft war sehr positiv. Alle sind begeistert von den Motiven (natürlich auch von der exellenten Umsetzung im Druck). Ich hoffe, Sie haben ähnliche positive Resonanzen. Vielleicht sehen wir uns gelegentlich wieder. 

Mit freundlichen Grüssen

Ihr

Heinz Schornstein

Dauphiné Libéré le 9 juillet 1975
Texte par André Griffon

Le vernissage de l’exposition „Hommes de chez nous“ de H. Krackenberger

C’est une quarantaine de personnes que nous avons accueilli lundi soir dans le hall de notre agence pour le vernissage de l’exposition de photos „Hommes de chez nous“ de Helmut Krackenberger. Les visiteurs ont parfois eu la surprise, comme Jean Saussac, de se retrouver „épinglés“ et choisis comme modèles, plus nombreux sont ceux qui ont reconnu parmi les remarquables portraits des visages connus, des „Hommes de chez nous“. Au cours de cette manifestation placée sous le signe de l’amitié, une surprise fut réservée à Florent Tym et son épouse Claude qui furent „très solennellement“ promus respectivement au grade d’officier dans l’ordre du Serpollet et dans l’ordre de la Lavande. C’est à la santé de ce couple sympathique et à la réussite de l’exposition que nos invités parmi lesquelles l’abbé Jean Charay, Mr. Albert Aubert, président de la J.C.E., Jean Saussac, Hélène Baissade, les dirigeants de la dizaine commerciale Messieurs Mouraret, Fraysse, Moulin? Roux, Grange et Vernède, M. Hubert Mesnier et Madame architectes, Philippe Mory photographe, Candite, M. Philippe Rigaud, quelques amis italiens, hollandais et allemands qui donnèrent à ce vernissage un caractère international ont ensuite levé leur verre.

Dauphiné Libéré le 8 juillet 1975
Texte par André Griffon

Dans le hall de notre agence des photos de Krackenberger „Hommes de chez nous“

Jusqu’au 27 juillet dans le hall de notre agence place de la Rotonde, le Dauphiné Libéré et le Progrès présentent une exposition de photos de Helmut Krackenberger „Hommes de chez nous“

En dehors de leur aspect artistique que les visiteurs apprécieront, ces photos constituent une bonne introduction à la connaissance des Ardèchois car les photos de Krackenberger „parlent“, elles racontent toutes une histoire, une vie, c’est l’Ardèche par ceux qui la font chaque jour. Tantôt drôles, tantôt émouvantes, ces photos sont de véritables documents. Parallèlement sa galerie située rue du Château-Vieux, Helmut Krackenberger présente d’autres photos de ses dernières Pérégrinations dans notre région.

Dauphiné Libéré, le 06. Juillet 1975
Texte par André Griffon

„Hommes chez nous“ une exposition de photos de Helmut Krackenberger

Du 7 au 27 juillet dans le hall de notre agence d’Aubenas, le Dauphiné-Libéré et le Progrès présentent une exposition de photos de Helmut Krackenberger „Hommes de chez nous“

Les Albenassiens, les Ardèchois connaissent bien les photos de Krackenberger, cet artiste qui n’a plus d’allemand que le nom. Amoureux de l’Ardèche, des Cévennes, passionné par la vie de ceux qui les habitent, il n’y a guère d’endroits dans notre région sur lesquels l’objectif de Krackenberger ne s’est pas fixé un jour. L’année dernière il a présenté au château d’Aubenas et dans sa galerie de la rue du Château Vieux à Aubenas quelques-unes de ses meilleurs clichés. L’été dernier également il fit l’amitié de nous confier quelques photos dont nos lecteurs se souviennent encore, cette année il offrira à nos lecteurs et aux nombreux visiteurs qui ne manqueront pas de s’arrêter place de la Rotonde des portraits d’ „hommes de chez nous“ parallèlement dans sa galerie il présentera des paysages ardèchois et cévenols. Quant à la qualité de ses photos que dire ? Nous laissons le soin à nos visiteurs de les apprécier comme l’ont fait nos confrères de Paris-Match qui viennent de lui confier un reportage de huit pages en couleurs sur une expédition spéléologique qui aura lieu prochainement dans les Pyrénées.

 

Dauphiné Libéré, le 4 Août 1974
Texte par André Griffon

Sympathique inauguration de la galerie de photographies Helmut Krackenberger

C’était samedi en fin d’après-midi l’inauguration amicale de la galerie de photographies que Helmut Krackenberger vient d’ouvrier dans un des vieux quartiers albenassiens que le visiteur attentif se surprend et se plait à découvrir.

Krackenberger est allé, en effet, s’installer au 6 de la rue du Château-Vieux, à deux pas de la place du 14. Juillet, dans une vieille et noble demeure puisqu’elle fit partie du couvent Sainte Claire.

La salle est belle de proportions et fort bien aménagée dans le respect que l’on doit aux vieilles pierres. Un éclairage savant, des „épissé agréables, un ameublement moderne qui s’y intègre fort bien et, ici et là, de belles poteries venues de Brès. Et puis, peuplant les plans de l’espace, les grandes photographies cévenoles ou montagnardes qu’Helmut consacre, sans se lasser et lasser à une certaine Ardèche faite d’austérité mais aussi de grandeur.

De nombreux amis, artistes, architectes, ardèchois de passion, libraires, sont venus participer à la fête, féliciter M. et Mme. Krackenberger de leur initiative et les remercier ensuite de leur accueil. Voilà donc Aubenas dotée, nous allons écrire : enfin, d’une galerie d’exposition. Il nous parait évident, en effet, qu’elle ne manquera pas d’accueillir dans le futur, non seulement les remarquables photographies d’Helmut mais aussi les œuvres d’artistes de qualité, qu’ils soient photographes, peintres, sculpteurs ou potiers.

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La lumière ricoche de pierre en pierre, de feuille en feuille et éclaire

L’œuvre d’une poésie simple et solide comme le relief des Cévennes.

Tout se passe comme si le photographe s’effaçait devant la réalité,

Dominant la technique pour nous la faire oublier. Il n’y a plus de distances

Entre notre œil et le paysage tant l’image qu’il en donne est proche des

nos impressions. Le choix d’une composition dépouillée qui utilise

horizontales et verticales confère à l’image son calme et sa densité.

(André Griffon)

Théâtre de Privas, Exposition du 2 au 17 Février 1974
Texte de Jean Piere Geay et Michel Pontier

Helmut Krackenberger

L’œuvre de Krackenberger nous donne simultanément trois visions complémentaires de la Cévennes et de l’Ardèche - l’homme, l’habitat et le milieu naturel. Il ne cède pas à l’anecdote d’un itinéraire touristique, mais ce qu’il rend sensible c’est le cœur et l’âme d’une région. Ses images ont la noblesse des choses les plus simples. Il connaît et sait capter les secrets des vastes étendues, des visages solitaires, des fermes abandonnées et des villages où la vie s’entête à persister dans sas traditions et dans sa poésie à la fois rude et familière.

La lumière ricoche de pierre en pierre, de feuille en feuille et éclaire l’œuvre d’une poésie simple et solide comme le relief des Cévennes. Tout se passe comme si le photographe s’effaçait devant la réalité, dominant la technique pour nous la faire oublier. Il n’y a plus de distances entre notre œil et le paysage tant l’image qu’il en donne est proche de nos impressions. Le choix d’une composition dépouillée qui utilise horizontales et verticales confère à l’image son calme et sa densité.

Helmut Krackenberger fait vibrer toutes les richesses et les nuances du noir et blanc pour traduire les couleurs et les finesses du paysage. Images d’attente, d’hier et de demain, d’une vie en allée et d’une autre à venir.

Le Parc National des Cévennes
Exposition „Images des Cévennes“ au château de Florac
du 1.juillet au 31. août 1973

Texte de Jean Rouvet, Inspecteur général du Ministère des Affaires culturelles

Helmut Krackenberger s’est arraché à Paris, voici quelques années qu’il réside non loin, en Ardèche, est une chance pour le Parc National. Il n’a d’ailleurs pas attendu sa création pour parcourir en tous sens, objectifs à l’affut, son territoire.

Ce sont les images-témoins de ses pérégrinations que nous présentons ici, dans le château de Florac en passe de devenir un des centres actifs de l’animation du Parc National.

Helmut Krackenberger
a 38 ans

Sarrois d’origine, après quatre années de sérieuses études d’ingénieur, le voilà qui bifurque vers la photographie, dont des cours du soir lui ont donné le goût.

L’Ecole des Arts et Métiers de Sarrebruck puis l’école de photo du Dr. Steinert le dotent de solides bases techniques.

A partir de 1957, il parcourt l’Europe, particulièrement la Hollande et l’Italie. Agences photographiques, éditions d’art l’emploient ici et là, mais ce sont surtout les musées du Vatican et de Florence qui lui donneront ce goût, et ce sens, du reportage sur les œuvres, et leurs auteurs.

1959 le fait parisien, et bientôt français. Il se consacre aux Musées de France, dont il devient le photographe officiel en 1960. Le Louvre, Versailles, le musée d’Art moderne de Paris l’occupèrent pendant plusieurs années.

En 1965, le Musée de Fabre de Montpellier s’ajoute à la liste: ce lui est l’occasion de découvrir cette partie de la France. L’Ardèche, particulièrement, le retient, le voilà bientôt installé à Aubenas, ou il crée sa propre maison d’édition.

Mais le haut pays le fascine, et ses incursions en Cévennes sont fréquentes. En sorte que, dès sa création, le parc national dispose d’une attachante collection de clichés.

La collaboration devenait immanquable : cette exposition en est le signe.

Château de Vogüé , Expositions „Trois regards sur l’Ardèche“
du 4 juillet au 27. août 1971

Jean Chièze, graveur
Robert Petit-Loraine, peintre
Helmut Krackenberger, photographe

Texte par Jean Charay 

Pour sentir la beauté et la vertu nourricière d’un pays, il faut ou bien y être né et assimiler jour après jour sa saveur ancestrale, ou bien venir de loin et découvrir brusquement sa richesse profonde. Helmut Krackenberger a été ainsi conquis par la pureté du sol ardèchois. Par la finesse de l’observation, son ouvre photographique fait comprendre pourquoi ce sol séduit tous ceux qui cherchent une âme dans les paysages comme dans les visages.